De Nantes à Rimouski pour étudier en océanographie

Passionné de plongée sous-marine, Arthur Gandin est venu étudier à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’UQAR pour parfaire ses connaissances sur le milieu marin et ses écosystèmes. Après son diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en océanographie, l’étudiant français poursuivra son parcours universitaire cet automne avec une maîtrise consacrée au sébaste.

Originaire de Nantes, M. Gandin a entrepris ses études à l’Université du Québec à Rimouski en septembre 2021. « J’ai entendu parlé de l’Université grâce à des salons d’études en France et par des discussions avec notamment Vicky Jean, qui est conseillère en recrutement, et une ancienne étudiante au DESS, Clara Lagarrigue. Ce qui m’intéresse en océanographie, c’est la possibilité de travailler de façon multidisciplinaire en prenant en compte à la fois la biologie marine, qui est mon domaine de prédilection, mais aussi d’autres champs comme la chimie, la physique ou la géologie. C’est également la possibilité de pouvoir aller sur le terrain, en bateau ou sur l’estran. »

En septembre prochain, M. Gandin va entreprendre une maîtrise en océanographie qui portera sur l’étude de la microchimie des otolithes de Sébaste. « J’ai ciblé ce sujet car j’ai pu découvrir le domaine de l’écophysiologie lors de mon parcours en DESS et il m’a particulièrement intéressé. Pouvoir travailler sur une espèce de poissons écologiquement et biologiquement très intéressante comme le sébaste et des techniques très actuelles avec l’étude des otolithes m’a particulièrement plu. Mon but étant de travailler plus tard sur l’influence des paramètres environnementaux et anthropiques sur le comportement et la physiologie des poissons, ce sujet de maîtrise me permet d’effectuer un premier pas dans ce domaine. »

L’étudiant en océanographie sera dirigé par le professeur David Deslauriers, un spécialiste en écophysiologie. « Mes travaux de recherche viseront à obtenir plus d’informations sur la physiologie du sébaste afin de mieux connaître la réponse physiologique des individus face aux variations environnementales qui peuvent avoir des conséquences aussi bien sur la population que sur l’écosystème. Ils permettront ainsi de favoriser la compréhension de la dynamique des stocks sous différents scénarios de changements environnementaux de même que l’impact potentiel de ces stocks sur d’autres espèces écologiquement et économiquement importantes dans l’écosystème du golfe du Saint-Laurent. »

Avant son arrivée à l’UQAR, Arthur Gandin a réalisé un baccalauréat en biologie-écologie à l’Université de Nantes. « J’ai choisi de venir à l’UQAR pour avoir l’opportunité d’étudier à l’étranger dans une université en contact avec le milieu marin et qui permet également d’être en relation avec pleins d’autres universités ou centres de recherche pour partager son travail et découvrir les recherches en cours », indique-t-il. « J’apprécie beaucoup le côté multidisciplinaire dans mes études qui me permet d’aborder différents aspects de l’océanographie et de les utiliser pour mon projet de maîtrise. J’aime aussi particulièrement le mélange entre des cours théoriques et de l’application expérimentale aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire. La proximité avec le Saint Laurent, son fonctionnement et sa biodiversité rend les études à l’UQAR à la fois très intéressantes et concrètes. »

Sur le plan professionnel, M. Gandin envisage travailler dans le secteur de la recherche tout en combinant ses activités avec deux de ses passions. « Je souhaite continuer dans la recherche afin de travailler sur les écosystèmes marins et l’impact des variations environnementales sur les organismes marins. Comme je suis aussi passionné par la plongée sous-marine et les requins, j’aimerais mettre mes études à profit pour travailler sur ces espèces. Par ailleurs, j’aimerai continuer à me lancer dans la photographie sous-marine et dans la vulgarisation scientifique au travers d’associations comme Longitude 181 », conclut-il.

 

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