Traverser l’Atlantique pour étudier la glace de mer

Margaux Rougier a traversé l’Atlantique pour venir étudier la glace de mer à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski. Dans le cadre de sa maîtrise en océanographie, l’étudiante française entend consacrer ses recherches aux ponts de glace présents en Arctique et en Antarctique.

Originaire d’Agen, dans le sud-ouest de la France, Mme Rougier a entrepris sa maîtrise cet automne. « L’Université du Québec à Rimouski a beaucoup de possibilités en matière de recherche. C’est également l’une des seules universités qui a une spécialisation dans le domaine de l’océanographie avec l’ISMER. L’UQAR me semblait être la meilleure université pour le domaine que je voulais étudier », indique-elle.

C’est sous la direction du professeur Dany Dumont que Mme Rougier réalise sa maîtrise. « Mon sujet n’est pas encore bien défini, mais je vais travailler sur la glace de mer et le cycle de vie des ponts de glace en Arctique et Antarctique. Je veux aussi me pencher sur leur évolution selon les changements climatiques actuels. J’ai toujours été fascinée par le domaine qui touche à la glace comme les icebergs, la banquise, etc. Les changements climatiques sont quelque chose qui m’ont toujours inquiétée et je voulais y remédier en faisant mon chemin dans la science afin de faire évoluer nos connaissances sur les changements qui nous attendent et si possible les atténuer. »

Margaux Rougier en compagnie de son directeur à la maîtrise en océanographie, le professeur Dany Dumont. (Photos : Stéphane Lizotte)Avant de poser ses valises à Rimouski, Margaux Rougier a découvert le Québec lors d’un échange d’une année à l’Université du Québec à Montréal. L’étudiante en était alors à sa troisième année d’études en sciences de la terre et géosciences à l’Université de Bordeaux. Puis, elle a obtenu un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en océanographie à l’UQAR en 2022.

« L’océanographie est un domaine très vaste qui regroupe quatre disciplines, soit la physique, la biologie, la géologie et la chimie. Le fait que les océans couvrent plus de 70 % de la surface de notre planète et qu’on ne les connaît pas vraiment me donne envie d’en découvrir plus sur eux. Je suis sûre qu’ils nous réservent encore plein de surprises », poursuit Mme Rougier.

S’il est encore tôt pour évoquer ses projets professionnels, l’étudiante française ne ferme aucune porte. « Je réfléchis de plus en plus à faire un doctorat pour continuer dans la recherche, mais rien n’est sûr encore. Je verrai les opportunités qui se présentent à moi. Pour le moment, mon projet de recherche de maîtrise me correspond totalement et il me permettra de travailler dans le domaine de recherche que je veux pour mon futur », conclut Mme Rougier.

 

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