Sept soutenances de doctorat en océanographie en deux mois à l’ISMER

La soutenance d’une thèse de doctorat est un moment marquant dans la vie des étudiantes et des étudiants. Pas moins d’une demi-douzaine d’entre eux se sont livrés à cet exercice au cours des deux derniers mois à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’Université du Québec à Rimouski (ISMER-UQAR). Un nombre remarquable en cette période marquée par la pandémie.

Simon Faye, Léopold Ghinter, Marie Guilpin, Tamkpanka Tamtare, David Beauchesne, Ines Agra Vasconcelos Leal et Atif Wagas viennent toutes et tous de soutenir leur thèse de doctorat en océanographie. « Une soutenance est un moment très important pour les étudiantes et les étudiants. Elle culmine trois à cinq années de travaux de recherche de pointe. C’est une expérience dont les étudiantes et les étudiants se rappelleront toute leur vie et par laquelle ils se font accorder le grade de PhD par un jury composé d’experts souvent de renommée internationale », indique la directrice des programmes en océanographie de l’Institut des sciences de la mer, Gesche Winkler.

La réalisation d’un doctorat demande beaucoup d’efforts et de motivation, poursuit le directeur de l’ISMER-UQAR, Guillaume St-Onge « Nos sept étudiantes et étudiants sont des exemples de persévérance. La dernière partie d’un doctorat est la plus difficile et ils ont eu à composer avec les nouvelles règles sanitaires en raison de la pandémie. Je leur lève mon chapeau ! »

Les sept soutenances de thèse ont permis d’apprécier la grande diversité des travaux de recherche réalisés à l’ISMER-UQAR. Simon Faye a présenté ses travaux sur la variabilité climatique et la reconstitution des conditions océanographiques dans le golfe de San Jorge, en Argentine, au Pléistocène supérieur et à l’Holocène. Il a été dirigé par le professeur André Rochon et codirigé par le professeur Guillaume St-Onge.

Léopold Ghinter a pour sa part montré comment la croissance et les conditions des juvéniles du flétan du Groenland sont influencés par la température, le sexe et l’origine et Marie Guilpin a, quant à elle, exposé les résultats de son étude des interactions bioénergétiques entre le rorqual bleu et le krill dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. M. Ghinter a été dirigé par la professeure émérite Céline Audet et codirigé par Yvan Lambert du ministère des Pêches et Océans (MPO), et Mme Guilpin par Véronique Lesage, du MPO, et codirigée par la professeure Gesche Winkler.

Tamkpanka Tamtare a soutenu sa thèse sur l’amélioration des méthodes de prévision de dérive et de dispersion d’objets flottants à la surface de l’océan. Il a réalisé sa thèse sous la direction du professeur Dany Dumont et la codirection du professeur Cédric Chavanne. Pour sa part, David Beauchesne a livré le fruit de son évaluation des effets cumulatifs des changements globaux sur les écosystèmes dans l’estuaire et le golfe Saint-Laurent. M. Beauchesne a été dirigé par le professeur Philippe Archambault, de l’Université Laval, et codirigé par le professeur Dominique Gravel, de l’Université de Sherbrooke, et le professeur émérite Jean-Claude Brêthes.

Ines Agra vasconcelos Leal a présenté de nouvelles perspectives sur les processus écophysiologiques façonnant la dynamique de fixation des espèces fondatrices des substrats rocheux. Mme Agra vasconcelos Leal a été dirigée par le professeur Réjean Tremblay et codirigée par le professeur Philippe Archambault, de l’Université Laval, et Augusto Flores, de l’Université de Sao Paulo.

Enfin, Atif Wagas a soutenu sa thèse à la mi-décembre dans laquelle il présente un nouvel éclairage sur la variation spatiale et temporelle de la dynamique des sédiments dans les zones intertidales subarctiques. M. Wagas a réalisé sa thèse sous la direction du professeur Urs Neumeier et la codirection du professeur André Rochon.

Le doctorat en océanographie de l’ISMER-UQAR vise la formation de chercheuses et de chercheurs de pointe dans quatre domaines de spécialisation, soit l’océanographie biologique, l’océanographie chimique, l’océanographie géologique et l’océanographie physique. Les diplômées et les diplômés contribuent à l’avancement des connaissances fondamentales et appliquées des milieux marins et côtiers dans un contexte de changements climatiques et de développement durable.

 

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