La Journée des femmes et des filles en science est soulignée à l’ISMER

La Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins et le comité EDI de l’ISMER soulignent la Journée internationale des femmes et des filles en science. Une exposition mettant en valeur le parcours de dix chercheuses en océanographie est présentée dans le hall d’entrée de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER-UQAR).

Ce sont les Nations Unies qui ont fait du 11 février une journée dédiée à combler les écarts entre les genres dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). Selon l’UNESCO, seulement 33 % des chercheurs sont des femmes dans le monde, alors qu’elles représentent 55 % des personnes inscrites à un programme de maîtrise et 44 % à un programme de doctorat.

Une exposition sera présentée jusqu’au 18 février dans le hall d’entrée de l’ISMER. « Cette exposition vise à mettre en lumière le parcours de jeunes chercheuses inspirantes. Nous invitons la communauté universitaire à venir les découvrir. Les portraits seront par la suite accessibles sur les réseaux sociaux de l’UQAR », mentionne la professeure Fanny Noisette, titulaire de la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins. Le vernissage de l’exposition a lieu ce vendredi à midi.

Les participantes à l’exposition sont Éléonore Dansereau-Macias, Jordan Kroeker, Fella Moualek et Maria Emilia Rodriguez Cuicas (étudiantes à la maîtrise en océanographie), Nathalie Byrro Gauthier, Ingrid Alejandra Granados Galvan, Laisa Peixoto Ramos et Rosalie Shink (étudiantes au doctorat en océanographie), ainsi que Yijie Li (chercheuse au postdoctorat) et Christiane Dufresne (ancienne chercheuse au postdoctorat).

« Être une femme en sciences naturelles peut être difficile et nous sommes confrontées à des peurs, des échecs, des idées fausses et des stéréotypes. Mais les réalisations, la soif de connaissances et être inspirée par d’autres femmes qui se démarquent me donnent cette énergie supplémentaire pour rester concentrée sur le fait de faire de mon mieux », indique Mme Byrro Gauthier. « Comme femme, le fait d’avoir emprunté la voie scientifique m’a permis de me dépasser d’innombrables fois », souligne Mme Rodriguez Cuicas.

Il est possible de visionner une table ronde réunissant des professeures et des chercheuses de l’UQAR et de l’ISMER qui a été présentée par la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles en science de 2021.  Elle est disponible ici.

 

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